Rentrée des cartels à Rennes

« Phrases marquantes » dans le séminaire L’acte psychanalytique

Le 10 février dernier, Jacques-Alain Miller[1] nous interpellait en disant que nous n’en aurons jamais fini avec Lacan, il s’écrira toujours au futur…soulignant le pouvoir d’illecture dont il savait doter ses écrits… Il nous indiquait aussi que l’on ne comprend que ce que l’on croit déjà savoir, qu’on ne comprend jamais qu’un sens dont on a déjà éprouvé la satisfaction. C’est dire qu’on ne comprend jamais que ses fantasmes. Et on n’est jamais enseigné sinon par ce que l’on ne comprend pas… Quelle meilleure réponse, alors, que le cartel pour déchiffrer Lacan à plusieurs (quatre, plus-un) et éprouver ce qui s’entend dans ce qui est écrit ?
Nous nous proposons pour cette rentrée des cartels de mettre en acte ce travail de lecture-invention autour du séminaire XV, L’acte psychanalytique, récemment paru. Notre cartel, créé pour cette occasion (Valeria Sommer-Dupont – plus un, Jean-Noël Donnart, Claire Le Poitevin, Gabrielle Ombrouck, Cécile Wojnarowski), épinglera quelques phrases marquantes extraites de ce séminaire, pour en proposer une lecture, un déchiffrage – à quatre voix plus une – avec cette boussole : Si une psychanalyse s’inaugure sous l’égide de ce fantasme que tout serait déjà écrit et que la vérité serait là à découvrir, le parcours d’une analyse dissipe cette illusion : non, tout n’est pas écrit, la vérité n’est pas déjà là, elle s’invente, elle est au futur…[2]
Valeria Sommer-Dupont, déléguée aux cartels de l’ECF, notre invitée, interrogera ce qu’il en est de l’acte dans le cartel… avant que nous procédions au traditionnel tirage au sort pour la constitution de nouveaux cartels.

1 « Lacan au présent », intervention de Jacques-Alain Miller au théâtre de la ville, 10 février 2024, Lacan Web Télévision.
2 Ibid.