LIRE LACAN 2024-2025

Du phallus imaginaire au phallus symbolique –  La permutation, le jeu fondamental du signifiant

Cette troisième soirée sera consacrée à la relecture des parties 2 et 3 du chapitre XIV, « Le signifiant dans le réel », p. 238-247 et à la lecture du chapitre XV, « À quoi sert le mythe » du Séminaire le livre IV de J. Lacan, La relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994.

Dans les premières années de la vie de l’enfant, le phallus est un élément imaginaire. Mais il ne peut pas en rester là au risque pour l’enfant d’être dévoré par la mère. A un moment l’enfant doit s’apercevoir, précise Lacan, que cet élément imaginaire a une valeur symbolique ce qui pour l’enfant est difficile à surmonter. C’est là qu’intervient le mythe qui est toujours « une tentative d’articuler la solution d’un problème ». [2]

Le passage de l’imaginaire au symbolique se réalise par les mythes.  L’enfant « organise l’imaginaire en mythe » [3]

Le passage de l’image au symbole va se faire par les mythes et les fantasmes. Les mythes ou fiction sont des récits qui véhiculent une vérité et qui ont une fonction et une structure. Au cours de cette soirée, nous essayerons de mettre en relief la structure et la fonction des mythes et comment Hans arrive à transposer l’imaginaire en symbolique.

Françoise Pilet

[1] Freud S., « Analyse d’une phobie chez un petit garçon de 5 ans (Le petit Hans) », Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 2003, p. 93-198.

[2] Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 293.

[3] Ibid., p.267.