La phobie introduit une structure dans le monde de l’enfant
Cette deuxième soirée sera consacrée à la lecture des parties 2 et 3 du chapitre XIV, Le signifiant dans le réel du Séminaire, Le livre IV, de J. Lacan, La relation d’objet, p. 238-247.
Au départ l’enfant présente vis-à-vis des parents une problématique du phallus imaginaire. Il a une vie « heureuse ».
Arrive un petit accroc, [1] nous dit Lacan – la phobie. Jusque-là, l’enfant était enfermé dans une capture imaginaire avec la mère, objet de la mère. Dès lors que son pénis réel, objet de satisfaction entre en jeu, il doit passer au-delà de cet enfermement imaginaire. Il mesure la toute la différence qu’il y a entre ce pour quoi il est aimé et ce qu’il peut donner à la mère. L’enfant jusque-là installé dans la bulle imaginaire avec sa mère, à l’intérieur de la mère dit Lacan s’imagine alors être rejeté du champ imaginaire. A ce moment-là, l’angoisse commence à se produire.
La phobie met au premier plan la fonction d’un intérieur et d’un extérieur et permet d’instaurer un nouvel ordre de cet intérieur et de cet extérieur.
La phobie, nous dit Lacan est construite en avant du point d’angoisse. [2]
Françoise Pilet
[1] Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 239.
[2] Ibid. p. 246.
Informations
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Pour travailler les textes en cartels, se renseigner auprès de Solenne Albert, déléguée aux cartels pôle de Nantes, Saint-Nazaire, Vannes et Lorient.