Les fantasmes de Hans
Cette sixième soirée sera consacrée à la lecture du chapitre XIX, « Permutations », p. 319-335, en particulier les pages 327-335 du Séminaire, livre IV de J. Lacan, La Relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994.
Au cours de la leçon précédente, nous avons suivi Hans dans la mise en place des circuits du cheval et du chemin de fer, et leurs fonctions.
Dans cette leçon, Lacan reprend minutieusement la succession des fantasmes de Hans « qui ponctuent la succession des permutations mythiques »[2]. Dans la succession des constructions fantasmatiques de Hans, c’est toujours le même matériel qui tourne montrant la plurivalence signifiante du cheval.
Chaque fantasme fonctionne comme une solution à la structure en impasse qu’il rencontre, à savoir la relation entre son père et sa mère. Hans, confronté à cette impasse, cherche sa place. Nous observons des superpositions et des correspondances des nombreux fantasmes. Dans certains fantasmes, Hans assume une certaine position œdipienne, dans d’autres fantasmes, il nous montre comment pour lui s’est effectué le complexe de castration.
Il s’agit dans l’histoire du petit Hans dit Lacan après Freud, du complexe d’Œdipe, « nécessaire à la constitution d’un monde humain achevé et en particulier à la constitution de l’objet »[3].
Françoise Pilet
[1] Freud S., « Analyse d’une phobie chez un petit garçon de 5 ans (Le petit Hans) », Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 2003, p. 93-198.
[2] Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La Relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 339.
[3] Ibid., p. 321.
Informations
En visioconférence : inscription sans frais par mail.
Vous pouvez vous inscrire aux Soirées Lire Lacan à tout moment.
Un lien zoom sera envoyé aux personnes inscrites le mercredi 5 février dans la journée.
Pour travailler les textes en cartels, se renseigner auprès de David Bruzon, délégué aux cartels pôle de Nantes, Saint-Nazaire, Vannes et Lorient.