Brouillages dans la famille
avec Katty Langelez-Stevens, psychanalyste, membre de l’ECF
Vers Pipol 12
Visioconférence organisée par l’ACF à Angers
Les sources de brouillage qui traversent la famille actuelle sont nombreuses : patriarcat évaporé, « Un-dividualisme moderne[1] », nouvelles modalités de la famille (de mono à multi-parentale, composée, décomposée ou recomposée), impact des signifiants-maîtres contemporains (charge mentale, dysfonctionnement, bien-être, éducation positive, éco-anxiété…), sans compter la science, le capitalisme et l’Autre illimité d’internet…
Que devient alors ce que Lacan nomme « la fonction de résidu que soutient […] la famille conjugale dans l’évolution des sociétés, [qui] met en valeur l’irréductible d’une transmission […] d’une constitution subjective impliquant la relation à un désir qui ne soit pas anonyme[2] » ?
« Le dévoilement de la dysharmonie irréductible homme-femme […] et la primauté de la jouissance solitaire rendent tout lien humain a-normal. Pour faire lien social, conjugal ou familial, la seule voie est l’invention. [3] »
[1] Lacan J., Le Séminaire, livre xix, …ou pire, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2011. Quatrième de couverture.
[2] Lacan J., « Note sur l’enfant », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 373.
[3] Langelez-Stevens K., « Édito par Katty Langelez-Stevens », Blog Pipol 12, FaMil, 23/01/25, disponible en ligne.
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