Le cheval fonctionne comme une métonymie
Cette quatrième soirée sera consacrée à la lecture du chapitre XVII, « Le signifiant et le mot d’esprit », p.285-301 duSéminaire Le livre IV de J. Lacan, La relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994.
Les leçons précédentes nous ont amenés à suivre Hans dans ses efforts pour transposer son monde imaginaire dans le système symbolique à l’aide des mythes. L’enfant « organise l’imaginaire en mythe ». [1]
Nous continuons à suivre Hans dans sa phobie du cheval, ce qui nous amène à considérer les différents statuts du cheval : le cheval attelé, le cheval qui tire une voiture, le cheval qui mord, le cheval qui tombe etc…
Le cheval ne fonctionne pas comme un élément isolé mais comme un signifiant articulé avec les autres signifiants. Freud parle du « complexe du cheval ». Le cheval est déjà le « signe propre à tout faire, exactement comme l’est un signifiant typique ». [2]
Lacan termine cette leçon en évoquant la plaisanterie dont use Hans à l’égard de son père. L’enfant entre dans le jeu du signifiant.
Françoise Pilet
[1] Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 267
[2] Ibid. p.289.
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