Conférence clinique / débat avec Fouzia Taouzari
psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne
L’amour et la raison discordent de structure. Si on ne pose pas la thèse de l’inconscient, nous peinons à retrouver le fil de notre désir dans le labyrinthe de l’amour. Lacan, ne dit-il pas que celui qui n’aime pas son inconscient, erre[1] ? Rien de rationnel dans les affaires de l’amour. C’est parce qu’il y a de l’inconscient que l’amour échappe à toute loi générale et à toute volonté prédictive. L’amour se vit et s’éprouve depuis notre corps. Il peuple nos nuits et nos pensées les plus secrètes. La rencontre avec l’autre – entre ce que je veux, ce que j’attends et ce que je désire – me confronte et me divise. La rencontre amoureuse peut venir réveiller un pan de mon histoire ignoré à moi-même où le corps s’en fait le messager. Nous allons déplier le fossé qui existe entre l’idée que nous nous faisons de l’amour et l’éveil de l’Autre-scène lorsque les corps se rencontrent.
[1] Lacan J., Séminaire XXI, Les non-dupes errent, leçon du 11 juin 1974, inédit.
Informations
inscription sur place, participation aux frais : 8 euros, étudiants : 5 euros
Maison des associations, 46ter rue Sainte Catherine, Orléans
Contact
acfvlborleans@gmail.com