6ème soirée sur le thème de l’année, « Pas sans le corps », préparée par un cartel constitué de Chloé Le Faucheur, Sophie Lemoine, Claire Le Poitevin, Charlotte Tazartez, Sane Thireau et Isabelle Rialet-Meneux (plus-un).

Le corps et ses objets

Si l’on suit le fil de nos soirées de l’ACF, le parlêtre a un corps qui lui est décerné de manière singulière par le langage, qui « laisse des traces […], qui sont symptômes et affects »[1]. Mais le lien que le sujet entretient avec ce dernier ne saurait s’appréhender sans le concept d’objet, tel que Jacques Lacan l’a formalisé tout au long de son enseignement à partir des objets pulsionnels freudiens.
Jacques-Alain Miller, dans Une fantaisie, a mis en évidence « la montée au zénith social de l’objet a » dans « le discours hypermoderne de la civilisation »[2]. Ce discours propose l’objet lathouse, voire l’objet incorporé par la science, là où la psychanalyse vise l’objet a cause du désir.
Au travers de la chirurgie bariatrique, des objet réels de la sexualité, de l’addiction, ou encore des cyborgs, c’est bien par la question de l’objet, en moins ou en trop, que l’on tentera de s’interroger sur le corps « jouissant », « rêvé », « idolâtré », « addict » ou encore « augmenté »[3], ainsi que la clinique contemporaine nous l’enseigne.

[1] Miller J.-A., « Biologie lacanienne et événement de corps », La Cause freudienne, n°44, février 2000, p. 39.
[2] Miller J.-A., « Une fantaisie », Mental, n°15, février 2005, p. 11.
[3] Texte de présentation du thème de l’année par Géraldine Somaggio, site de l’ACF en VLB.

Informations

En visioconférence (Zoom)
Sur inscription préalable (jauge limitée à 100 personnes)
Entrée libre
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Contact

Géraldine Somaggio : geraldine.somaggio@numericable.fr